Notre Pays — hélas — n’est pas encore sorti de cette crise longue et difficile dont nous mesurons chaque jour les conséquences en matière de chômage, de précarité et de destruction du tissu social.
Des efforts ont été demandés à tous en 2013 pour sortir de la désindustrialisation massive de notre pays, de la dette abyssale accumulée pendant des années et d’une croissance atone destructrice d’emplois et de pouvoir d’achat.
Certes, les résultats ne sont pas encore au rendez-vous, mais déjà l’inversion de la courbe du chômage est en vue. Tous les experts (OCDE, Banque de France, etc.) envisagent une reprise certes modeste, mais une reprise de la croissance et de l’investissement. Cela est porteur d’espérance et récompensera les efforts demandés.
Pour 2014, il faut maintenir l’objectif de redresser le Pays dans la justice, de se battre toujours plus contre le chômage et pour les solidarités.
Bien sûr, cela ne sera pas facile dans un contexte mondial où la concurrence est souvent faussée par le dumping social et fiscal, dans un contexte où nous voyons apparaitre de nouveaux pays émergents alors que d’autres sont en récession.
L’Europe ne peut rester indifférente à cette situation et il faut que les solidarités s’exercent pour redonner un avenir et une espérance aux projets que les anciens nous ont légués.
En 2014, les effets conjugués des mesures en faveur de la compétitivité des entreprises, de la mise à disposition de la Banque Publique d’Investissement, des emplois aidés, des aides à l’investissement doivent permettre la reprise de l’économie et de la création d’emplois.
Il faut pour cela poursuivre les efforts partagés et justement répartis tout en protégeant les plus faibles.
C’est dans le courage et la confiance que la France l’emportera.
En ce début de nouvelle année, je vous présente mes meilleurs vœux de santé et de bonheur pour vous et ceux qui vous sont chers et je vous assure de ma disponibilité et de mon dévouement au service de notre territoire.
Jean-Paul Bacquet
